📔 La lecture du rapport sur « Les impacts de la part individuelle du pass Culture » du Inspection générale des affaires culturelles (IGAC) du Ministère de la Culture est passionnant et ouvre la boite noire de cet important dispositif, de ce que les jeunes en font, et de quoi l’algorithme est fait.
Évidemment plus de 50% de la consommation vers le livre, 11% vers le matériel de pratique artistique et moins de 1% vers le spectacle vivant peut laisser perplexe du point de vue des politiques culturelles, mais en même temps rassurer sur une génération qui continue à lire et à faire de la culture ensemble.
On voit aussi se réduire les écarts sociaux par rapport aux pratiques en présentiel, ce qui renvoi au le travail Anne Jonchery sur les pratiques culturelle pendant le confinement en 2020.
🔦 Le numérique semble faire converger et garantir l’accessibilité ?!
Ce qui a retenu mon attention dans ce rapport est aussi la paroles d’élu·e·s qui viennent faire le lien avec les politiques de médiation et d’inclusion numérique, qui viennent aussi parle d’illectronisme quand on leur parle de Pass Culture.
💡 Ce qui résonne avec le travail du Conseil d’État sur les politiques publique dans le dernier kilomètre
Et cela me fait à nouveau penser à l’enjeu de territorialisation des plateformes : et si les lieux culturels devenaient les lieux de médiation culturelle numérique et pas seulement des fournisseurs d’offres ?
📺 La suite de l’analyse du rapport en vidéo sur LinkedIn.
Également, un autre point de vue : l’analyse de Sandrine Blanchard pour Le Monde qui souligne que le rapport met en doute sa capacité à remplir ses objectifs de diversification et de démocratisation des pratiques artistiques et culturelles.
Le rapport complet
Retrouvez le rapport sur son site de publication : https://www.culture.gouv.fr/espace-documentation/Rapports/les-impacts-de-la-part-individuelle-du-pass-culture