Parue courant 2021, cette publication du LabEx ICCA (signée par Sylvie Pflieger, Yanita Andonova et Xavier Greffe) pose un certain nombre de constats et surtout envisage différentes perspectives pour l’avenir du spectacle vivant dans une société en profonde mutation.
Après avoir dressé les premiers bilans de la crise sanitaire, en termes de chiffre d’affaires des institutions, du nombre de spectateurs, et en contrepartie les différentes aides octroyées par le Ministère de la Culture, les collectivités locales, etc…, les auteurs ont cherché à comprendre, dans un second temps quels ont été les moyens mis en oeuvre par les institutions théâtrales pour maintenir le lien avec le public, dont en particulier, mais pas exclusivement, le rôle du numérique.
Enfin, dans une troisième partie, ils proposent de penser l’avenir du spectacle vivant à plus long terme : va-t-on assister à des changements profonds des modes de fonctionnement ou les choses vont – elles repartir comme avant la crise ?
Trois points leur paraissent particulièrement décisifs :
- la question de l’éclatement du lieu et du temps ;
- le rapprochement avec le public voire l’écriture avec le public ;
- enfin, la réflexion sur la cohésion de la compagnie théâtrale et la manière de « faire communauté ».
Qu’est-ce que le LabEx ICCA ?
LabEx (ou Labex, mot-valise fabriqué à partir de la contraction de Laboratoire d’excellence) est un des instruments du programme d’investissements d’avenir, destiné à soutenir la recherche d’ensemble d’équipes sur une thématique scientifique donnée.
ICCA est un laboratoire de recherche interdisciplinaire centré sur les pratiques et les marchés de la culture, de l’art et du numérique. Créé en 2011, ICCA a pour principaux objectifs la définition de nouveaux modèles économiques et de régulation, l’étude des nouveaux usages et des marchés émergents et celle de la transformation des cadres juridiques, aussi bien dans les activités traditionnelles que dans l’univers numérique. (voir le site)