Comment améliorer le surtitrage au théâtre, fruit d’une manipulation humaine, qui souffre souvent d’un problème de synchronisation entre ce que disent les comédiens et le texte affiché sur un bandeau placé en-dessous de la scène? Le Théâtre de Liège, en collaboration avec des partenaires du secteur théâtral (la Cie bruxelloise Transquinquennal, le Théâtre National « Marin Sorescu » de Craiova en Roumanie) et du secteur scientifique (le Centre de recherche montois Multitel Innovation notamment) a imaginé un dispositif tout a fait innovant.
« On est arrivé à la phase de validation du premier prototype qui consiste en un dispositif basé sur la reconnaissance vocale », explique Jonathan Thonon, coordinateur des nouvelles technologies au sein du Théâtre de Liège. Il s’agit donc d’une inquisition sonore de ce qui se dit sur scène et qui permet d’envoyer directement la voix dans le moteur de reconnaissance vocale qui reconnaît ce qui est dit sur scène et l’envoie à un cerveau, dira-t-on, qui peut alors envoyer le bon sous-titre au bon moment. Tout est absolument automatisé. Le surtitre part automatiquement, soit au moment où l’acteur dit sa réplique sur scène, soit un peu avant ou un peu après. On peut adapter le lancement du surtitre sur l’impulsion que le logiciel reçoit. C’est tout à fait paramétrable ».
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