A Stratford, un dispositif numérique très innovant a été mis en place. «Le problème du théâtre à l’âge numérique n’est pas là où on le croit. Internet ne va pas concurrencer le théâtre», me dit Francesca Marini, l’une des responsables du festival de Stratford. Pour elle, le souci c’est l’attention. «Comment rester assis sans bouger pendant trois heures pour regarder une pièce de théâtre du XVIe siècle? Surtout lorsqu’on est habitué à consulter son téléphone constamment, à envoyer des messages Facebook et à prendre des photos. C’est cela le vrai sujet. Comment rester attentif sans participer?»
Selon elle, cette question de l’attention se pose particulièrement pour les jeunes et pour les nouvelles générations à venir.
Un festival comme Stratford doit donc s’adapter. Ne rien faire aurait été capituler.
A l’heure de la «creative destruction» –le modèle économique cher à Schumpeter qui correspondrait le mieux à notre époque– il faut toujours se remettre en question et innover.
Stratford a donc commencé par tester l’intégration des technologies aux représentations.
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